Commençons par l’Abeille domestique qui est une exception dans le monde des abeilles, car les ouvrières arrivent à maintenir une certaine température au cœur de la ruche et ce, malgré le froid extérieur. Cette chaleur leur permettant de continuer plus ou moins certaines activités, elles ont besoin de se nourrir. C’est donc le miel, en plus de nourrir les larves tout au long de l’année, qui sert à nourrir ces ouvrières et la reine durant cette période. Les activités sont cependant assez réduites et elles ne sortent pas tant que la température extérieure est en-dessous de 12 °C environ. Les mâles, appelés « Faux bourdons », sont morts avant l’hiver ou, parfois même, ont été tués ou chassés par les ouvrières car ils n’ont aucun rôle important si ce n’est celui de féconder une nouvelle reine en été. Ils seraient donc des bouches inutiles à nourrir en hiver ! Les autres abeilles – celles dites « solitaires » ou « sauvages » – hivernent, c’est-à-dire qu’elles se trouvent un abri. Souvent elles restent dans leur nid, ralentissant complètement leur métabolisme. Elles restent ainsi engourdies sans bouger pendant les six mois de l’hiver, en attendant le printemps.